«L'État s'est servi de la fermeture des bars et restaurants pour masquer le manque de moyens à l'hôpital public», a estimé la deuxième adjointe à la mairie de Marseille Samia Ghali lors du conseil municipal, dont le compte rendu a été publié par La Provence. Or, dans le sillage de cette déclaration et dans le but de «ne plus être dépendants des chiffres de scientifiques parisiens», cette ancienne candidate aux municipales a réitéré l’idée de former un conseil scientifique départemental.
Sur son compte Twitter, Mme Ghali n’a pas tardé à informer que sa proposition avait été approuvée par Benoît Payan, premier adjoint de la ville.
🔴 #COVID19 | @marseille le 1er adjoint @BenoitPayan vient d’approuver, sur ma proposition en conseil municipal, la création d’un conseil scientifique de la Ville.
— Samia GHALI (@SamiaGhali) October 5, 2020
Cet outil nous sera utile pour le #Covid et demain pour gérer au mieux les problèmes de santé publique. #Marseille
«L’idée est d’avoir un conseil scientifique qui justement soit local» qui «puisse se rencontrer, causer des problèmes», ce qui permettra de ne plus avoir de diktat de Paris, a-t-elle ensuite détaillé sur BFM TV.
Le conseil scientifique local permettra de répondre efficacement aux urgences sanitaires locales, qu’il s’agisse de la pandémie de #COVID19 que nous traversons, ou d’autres questions sanitaires. #Marseille #CMMarseille pic.twitter.com/orYrdfUp7X
— Samia GHALI (@SamiaGhali) October 5, 2020
Les propositions seront donc préparées sur place, puis proposées à la capitale.
Un contre-conseil scientifique?
Mme Ghali s’est montrée en désaccord avec l’idée qu’il s’agisse d’un contre-conseil scientifique par rapport à celui localisé à Paris. Mais, souligne-t-elle, les décisions sont prises dans la capitale par des personnes qui ne savent pas exactement ce qui se passe sur le terrain.
«Depuis le début, il y a des incohérences totales. On nous a fait fermer des restaurateurs, mais il faut savoir que dans la même zone on a fermé une partie de la zone de droite et on a laissé la partie de gauche ouverte. Mais on est dans un cirque!», argumente-t-elle.