Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé ce 29 septembre soutenir l'initiative de Paris réclamant la formation d'un gouvernement au Liban dans les plus brefs délais afin de débloquer des aides internationales cruciales, réclamant toutefois une «révision» du ton et du mode opératoire.
«Nous saluons toujours l'initiative française [...] mais les intimidations du mois dernier ne doivent pas se poursuivre», a-t-il déclaré dans un discours télévisé.
«Nous n'acceptons pas votre accusation de trahison [...]. Nous rejetons et condamnons ce comportement condescendant», a ajouté Hassan Nasrallah deux jours après le discours du Président français qui a accusé la classe politique libanaise, y compris le Hezbollah, de «trahison collective».
Échec de l’initiative française
Le Premier ministre, Moustapha Adib, chargé par le Président libanais de former un nouveau gouvernement, a présenté sa démission le 26 septembre. Emmanuel Macron a alors exprimé sa colère envers les autorités politiques libanaises qui s’étaient engagées, lors de sa visite au Liban au mois d’août, à mettre en place un gouvernement le 15 septembre au plus tard.