Invité par CNews, l’élu RN Julien Odoul s’est plaint que les médias n’indiquent pas les prénoms des délinquants, après les faits divers.
Revenant sur la flambée de violence estivale, le conseiller régional a pointé du doigt une «forme de pudeur, de dissimulation», dans le traitement de l’information. Selon lui, certains médias ne fournissent pas les prénoms des délinquants car ils renseignent sur «la culture d’une personne et ses origines».
«Il faudrait que les médias donnent régulièrement les prénoms. Ce qui est frappant c’est que pour certains crimes, on donne le prénom tout de suite, notamment le violeur multirécidiviste de Nantes, le prénom a été dit dans la minute. Mais pour les autres il y a une forme de pudeur, de dissimulation parce qu’on ne veut pas regarder la réalité en face», a déclaré l’élu sur CNews.
Concernant les faits divers estivaux, Julien Odoul a affirmé que «la plupart du temps» les délinquants «s’appelaient Youssef, Mohammed ou Karim».
Problème d’assimilation
Le membre du bureau national du RN a également souligné que l’insécurité était liée à l’immigration massive. Dénonçant les «bien-pensants» qui refusent de «voir la réalité», Julien Odoul a mis en avant des problèmes d’assimilation, qui jouent selon lui un rôle dans la flambée de violences.
«Il y a à la fois un problème d’assimilation et d’immigration. Les bien-pensants veulent mettre des œillères et ne pas voir la réalité, mais l’essentiel de la barbarie qu’on a pu voir cet été, l’essentiel des actes de sauvageries, sont le fait de jeunes qui n’ont pas été assimilés […] Il y a un problème avec l’immigration massive, qui est la clef de l’insécurité massive», a expliqué l’élu sur CNews.
«Le communautarisme ne vient pas des Bretons»
Julien Odoul a enfin pointé du doigt le communautarisme dans certains quartiers «qui ne sont plus soumis aux lois de la République». Le conseiller régional RN y voit également un facteur de violences, venant d’individus décidés à faire régner «les règles du gang, de la mafia, des islamistes» sur ces territoires.
«Le communautarisme ne vient pas des Bretons, des Francs-comtois ou des Corréziens, il vient d’ailleurs. Il y a des gens qui ont été coupés de la République qui se mettent ensemble et qui décident de dire “c’est la règle du gang, c’est la règle de la mafia, c’est la règle des islamistes”. Ça génère de la violence.»