La pandémie étant arrivée en Russie un peu plus tard qu’en Europe, le pays a eu le temps de «tirer des leçons» et de «mobiliser», «moderniser» et «réaménager» le système national de santé, est-il indiqué. Aussi, la Russie a-t-elle pu se procurer un nombre suffisant de lits dans les hôpitaux ainsi que d’autres équipements, indique le site.
«Cela a permis de fournir des soins hospitaliers à toutes les personnes qui en avaient besoin, y compris, en cas de besoin, dans les unités de réanimation avec utilisation de respirateurs artificiels et oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO) [une technique de circulation extracorporelle offrant une assistance à la fois cardiaque et respiratoire, ndlr]», est-il souligné.
Assurance médicale et confinement précoce pour les plus âgés
«Les soins ont été prodigués à tous, quelle que soit la situation financière du patient ou son assurance», est-il indiqué.
L’instauration précoce du régime d’auto-confinement pour les personnes âgées de plus de 65 ans est également mentionnée. En conséquence, les personnes de ce groupe à risque ne représentent que 15% du nombre total de malades à Moscou, détaille le site.
Distinction entre «la létalité» et «la mortalité»
Il est à noter que le taux de mortalité aurait également pu être influencé par la particularité des statistiques. Comme le précise stopcoronavirus.rf, en Russie, toute personne décédée et positive au coronavirus n’est pas comptée comme une victime du Covid-19. Seulement ceux pour qui le Covid-19 est la principale cause de décès, et non les maladies chroniques existantes exacerbées au cours de l'infection, sont comptabilisés dans les statistiques.