Vendredi 28 août, un groupe d’activistes politiques a déposé une plainte contre les autorités algériennes auprès du Bureau des contentieux de l’Onu pour violation des droits de l’Homme, a informé l'Algérie Presse Service (APS). Lors d’une déclaration à la Radio Monte Carlo internationale, selon le média, le secrétaire au bureau de l’Onu, Issam Al Mohammadi, a fait savoir que cette plainte a été rejetée 24h après son dépôt et examen de son contenu par les délégués juristes du bureau. Il a évoqué plusieurs raisons dont la non-conformité de son contenu.
Les motifs du rejet de la plainte
En effet, M.Al Mohammadi a mis en avant une succession d’arguments démontrant sa non-conformité: «le contenu non conforme aux rapports de l’organisation des droits de l’Homme en Algérie, certains signataires ayant des antécédents judiciaires, tous les signataires ne sont pas résidents en Algérie depuis une période de dix années et les initiateurs de la plainte sont détenteurs d’une double nationalité, dont certains n’ont même pas la nationalité algérienne», toujours selon l'APS.
Ainsi, en conclusion, Issam Al Mohammadi a affirmé que «le rejet de la plainte reflète le classement de l’Algérie parmi les premiers pays arabes où la liberté d’expression et la protection des droits de l’Homme sont consacrées», a relaté l'agence de presse algérienne.
Pour l'instant, le service de presse du Haut commissariat pour les droits de l'Homme de l'Onu à Genève n'a pas encore réagi à ces informations.