Les anticorps contre le coronavirus restent plus longtemps que pensé après l’infection, selon une étude

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Des chercheurs islandais ont découvert que le niveau d’anticorps contre le nouveau coronavirus avait augmenté et était resté stable pendant quatre mois après l’infection chez 91% des 1.215 individus testés positifs par test PCR en Islande, dans le cadre de l’étude dont les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.

Menée par des scientifiques islandais, une étude sur la durée des anticorps contre le SRAS-CoV-2 remet en question les conclusions de précédents rapports selon lesquels le niveau d’anticorps chute avec le temps après l’infection au point de complètement disparaître.

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Les chercheurs de la compagnie biopharmaceutique deCODE Genetics ont mesuré les niveaux d’anticorps chez plus de 30.000 Islandais afin d’en apprendre plus sur leur statut immunitaire après la guérison.

Six types de tests ont été utilisés, dont les prélèvements nasaux ou d’autres échantillons qui détectent des fragments de virus, et le test sérologique mesurant le niveau d’anticorps dans le sang, qui dépiste une infection actuelle ou antérieure.

Présence durable

Chez 91% des 1.215 personnes testées positives par des tests PCR, les niveaux d’anticorps ont augmenté au cours des deux premiers mois après la détection de l’infection, avant de plafonner, indique le rapport publié dans New England Journal of Medicine. Les niveaux sont restés stables pendant quatre mois.

Les personnes âgées et les malades hospitalisés ont présenté des niveaux d’anticorps plus élevés que les autres patients, contrairement aux fumeurs et aux individus qui prenaient des médicaments antiinflammatoires. De plus, la présence d’anticorps a été étroitement liée aux symptômes tels que la fièvre, la toux et la perte d’appétit.

Cependant, les chercheurs soulignent que les résultats d’une telle étude peuvent ne pas être les mêmes d’un pays à un autres.

Premier cas de réinfection

Fin août, la première réinfection au coronavirus a été confirmée aux États-Unis par des chercheurs. Malgré la présence d’anticorps, un habitant du Nevada est retombé malade fin mai sous une forme plus grave après avoir subi l’infection en avril.

Auparavant, plusieurs cas de réinfection présumée ont été détectés dans d’autres pays. À l’époque, les résultats soulevaient des doutes sur l’exactitude des tests.

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