La sécurité «immense faillite» de Macron, selon Xavier Bertrand

© AFP 2024 CHRISTOPHE ARCHAMBAULTEmmanuel Macron et le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand
Emmanuel Macron et le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand - Sputnik Afrique
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Redisant se «préparer» à la présidentielle, Xavier Bertrand a estimé que le respect des autres, de l'autorité, de l'État, ne comptait plus pour de trop nombreux individus, ajoutant que la sécurité était l’«immense faillite» d’Emmanuel Macron.

Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, qui redit se préparer à la présidentielle, a affirmé que «la sécurité resterait l'immense faillite du quinquennat d'Emmanuel Macron», rapporte l’AFP se référant à l’entretien accordé par cet ancien responsable LR au Figaro.

«Nous avons connu un "été Orange mécanique" marqué par une ultraviolence gratuite. Le sentiment que le respect des autres, de l'autorité, de l'État, ne compte plus pour de trop nombreux individus. Ce phénomène d'impuissance de l'État et d'impunité, c'est ravageur!», a-t-il déclaré.

Les questions de «sécurité et justice» seront au menu du séminaire de rentrée du gouvernement le 9 septembre. L'exécutif fait régulièrement face à des critiques de l'opposition sur «l'impuissance» de l'État face aux actes de violences.

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Pour Xavier Bertrand, «assurer la sécurité des Français est une priorité... quoi qu'il en coûte». «Aujourd'hui, les Français veulent la garantie que pour tout délit ou crime il y aura sanction, qu'elle sera rapide et dure. Je ne dis pas ferme, je dis dure».

«Est-ce qu'Emmanuel Macron est conscient de l'extrême gravité de la situation que nous connaissons en France? Il faut de la lucidité, du courage et une méthode. La politique ne peut pas être qu'une série de tweets, de déclarations d'indignation», attaque l'ancien secrétaire général de l'UMP (devenue LR), qui a démissionné du parti en décembre 2017.

Pour lui, «que le Président ait nommé un ministre de l'Intérieur plus compétent [Gérald Darmanin, proche de M.Bertrand, ndlr], c'est la moindre des choses, mais cela ne suffit pas».

«Depuis trois ans, la priorité régalienne n'est pas comprise par le chef de l'État. Pour beaucoup de Français, seul un changement de Président permettra de changer de politique», ajoute l'élu, qui redit se «préparer» à la présidentielle.
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