Deux adolescentes présentes lors de l’agression d’Augustin à Lyon ont soutenu devant les enquêteurs une version des faits différente de celle de la victime, rapporte BFM TV.
L’une des jeunes filles présentes a cependant affirmé à la police que le groupe de jeunes mis en cause les avait simplement draguées avec insistance, sans les agresser, rapporte BFM TV. Une version reprise par un autre témoin interrogé par les enquêteurs, qui a réfuté le terme de «lynchage».
«Des garçons sont venus nous accoster. En "forçant", mais sans être vulgaire. Il n’y a pas eu d’insultes ou de manque de respect […]. Nous on leur a dit:"non". […] C’est à ce moment-là qu’Augustin a voulu intervenir avec son copain. Il leur a dit:"J’ai l’impression que vous embêtez un peules jeunes filles. J’aimerais savoir si tout se passe bien […]". Après c’est monté», a expliqué ce témoin à BFM TV.
Un «coup de poing», selon le parquet
Alors qu’il a été prescrit 21 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) à la victime, le parquet a confirmé qu’un seul «coup de poing au niveau du visage» avait été porté, entraînant une opération de la mâchoire.
Dans un message sur Facebook, le frère de la victime avait précédemment affirmé qu’Augustin avait été «fracassé» à cinq contre un.
L’enquête, confiée au commissariat du IIe arrondissement de Lyon, poursuit son cours afin de faire toute la lumière sur les événements. Les policiers ont passé un appel à témoin et les images des caméras de vidéosurveillance sont en cours d’analyse.