Intervenant mercredi 5 juillet devant les journalistes, le nouveau coordinateur du département d'État pour l'Arctique Jim DeHart a exposé une nouvelle vision américaine de la région la plus septentrionale du globe.
Il a fait savoir que les États-Unis devaient tenir compte de la présence militaire russe dans la région.
«Ils sont présents dans l'Arctique. Ils ont augmenté leur activité. Nous devons garder cela à l'esprit. Nous voulons que ce soit une région de coopération pacifique dans le domaine de la science, des opérations de recherche et de sauvetage, de l'éducation, mais nous nous rendons compte que l'Arctique est le flanc nord de l'Otan, nous envisageons également la région à travers ce prisme», a-t-il signalé.
Regain d'activité américaine en Arctique
Le ministère russe de la Défense avait constaté en juin un regain d'activité des bombardiers stratégiques américains près des frontières russes dans le nord et dans la région du Pacifique. Des survols aussi fréquents n'avaient pas été observés depuis la fin de la guerre froide.
Quant au déploiement de systèmes antiaériens S-400 sur les îles russes de l’Arctique qui avait préoccupé le commandant de la marine américaine en Europe et en Afrique, l’amiral James Foggo, et le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, M.Kortchounov a signalé que leur vocation était purement défensive.
«Le système S-400 a un but exclusivement défensif. Son emplacement où que ce soit ne doit pas causer d'inquiétudes, si, bien sûr, ceux qui expriment de telles inquiétudes n’ont pas d'intentions agressives», a-t-il déclaré à la presse.