«Didier Lallement a toute ma confiance», a déclaré à l'AFP le ministre de l'Intérieur. «Il n'a pas été envisagé un changement du poste de préfet de Paris», a poursuivi M.Darmanin.
«Il n'y a aucune difficulté avec le préfet de police de Paris» et «je veux (lui) redire toute ma confiance», a-t-il complété.
Les rumeurs sont «infondées»
Plus tard dans la journée, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué que les rumeurs d'éviction de Didier Lallement étaient «infondées».
«Il n'y a absolument pas de question à l'ordre du jour» du Conseil des ministres concernant le remplacement du préfet de police de Paris, a-t-il dit cité par l’AFP. «Ces rumeurs sont infondées et le préfet Lallement continue d'exercer ses fonctions dans un contexte qui est par définition toujours difficile», a poursuivi le porte-parole.
Les rumeurs sur une éviction du préfet de police de Paris allaient bon train mardi après-midi, après la publication de deux articles, l'un dans Le Canard enchaîné à paraître mercredi et l'autre sur le site du Point, laissant présager un départ de M.Lallement de son poste à la tête de la puissante et stratégique préfecture de police de Paris.
Âgé de 63 ans, ce préfet réputé à poigne a pris les commandes de la PP depuis mars 2019, après le saccage de l'avenue des Champs-Élysées lors d'une mobilisation des Gilets jaunes. Il a remplacé Michel Delpuech.
Polémique autour sa gestion de la police
Depuis son entrée en fonction, M.Lallement a fait face à plusieurs polémiques et controverses, dont celle autour de la mort d'un livreur à Paris, Cédric Chouviat, en janvier 2020, à l'issue d'un banal contrôle de police. Trois policiers ont été mis en examen le 16 juillet pour «homicide involontaire» dans cette affaire.