«En raison de la situation dangereuse en matière de sécurité et de la mauvaise coordination entre l'aviation civile et les opérations militaires, il existe un risque d'identification erronée des aéronefs civils», indique le rapport.
En outre, il est conseillé aux pilotes d’être prudents et de ne pas descendre en dessous des 7.600 mètres (niveau de vol inférieur à 250).
«On estime que le risque pour les opérations est élevé pour les niveaux de vol inférieurs à 250», précise l’agence.
La catastrophe aérienne de Téhéran
Le 8 janvier, le vol PS-752 de la compagnie Ukraine International Airlines reliant Téhéran à Kiev a été abattu par deux missiles.
Les 176 personnes à bord, majoritairement des Iraniens et des Canadiens, mais aussi 11 Ukrainiens (dont les neuf membres d'équipage) ont péri.
Les autorités iraniennes avaient d’abord justifié le drame par une défaillance technique survenue à bord de l’aéronef, avant d’assumer leur responsabilité le 11 janvier. Selon Téhéran, l’avion volait près d’un site militaire et a été pris pour une «cible ennemie», à savoir un missile de croisière.
Auparavant, un rapport de l'Aviation civile iranienne (CAO) avait précisé qu’une «erreur humaine», à savoir le mauvais réglage d'un radar militaire, était l'«élément clef» à l'origine de cette catastrophe.