Lors du défilé du 14 juillet, les ministres du gouvernement avaient pour consigne de respecter les gestes barrières, la cérémonie étant consacrée aux «héros de la crise sanitaire». Mais l’oubli de masque d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, n’a pas échappé aux caméras de BFM TV.
14-Juillet: Agnès Pannier-Runacher oublie son masque à son arrivée place de la Concorde pic.twitter.com/v1I4YgXLnZ
— BFMTV (@BFMTV) July 14, 2020
Comme le montrent les images, la ministre s’est rendu compte de sa bourde en sortant de la voiture dans laquelle se trouvait probablement son masque. Elle a tenté de rattraper le véhicule, en vain. Paniquée, les mains sur le visage, elle a fait part de son oubli à son entourage.
Une de ses collègues est venue à sa rescousse, lui apportant un masque de réserve. Son moment d’embarras n’aura au final duré que quelques secondes. Un tel événement est en effet regardé par des millions de téléspectateurs, et les membres du gouvernement sont particulièrement épiés et critiqués en cas de non-respect des mesures sanitaires.
Erreurs de communication
Ce fut le cas de l’ex-ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, lequel s’est affiché sans respecter les règles élémentaires qu’il avait lui-même appelé à suivre au plus fort de la crise sanitaire. Sa première erreur a été repérée le 6 mai, lors de sa visite d’une usine de fabrication de masques, lors de laquelle il avait pris la pose très près des employés et avec un masque… dans ses mains.
La photo a interpellé, le Ministère répond «Les règles de distanciation physique sont impératives et les habitudes dures à changer. Cette photo prise -à la demande des couturières fières de leur travail- n’aurait pas dû être prise dans ces conditions. Nous le regrettons» @LCI pic.twitter.com/DcHzxk9G9S
— Adrien Gindre (@agindre) May 7, 2020
Il avait encore été filmé le 16 mai au moment de la réouverture d’une plage de Seine-Maritime, cette fois aux côtés d’enfants, sans gestes barrières, puis à nouveau la même journée lors d’une dégustation d’huîtres et de vin blanc, entouré d’une dizaine de personnes. Une «mauvaise image» pointée par les médias et que la place Beauvau a affirmé «regretter».