Une Américaine en télétravail affirme avoir été licenciée car ses enfants étaient trop bruyants

CC0 / Pexels / Femme devant un ordinateur
Femme devant un ordinateur  - Sputnik Afrique
S'abonner
Une mère californienne qui travaillait depuis chez elle en raison du Covid-19 a perdu son travail car ses enfants faisaient trop de bruit lors de ses appels professionnels. Elle a décidé de poursuivre en justice son ancien employeur pour discrimination sexuelle et licenciement abusif.

Drisana Rios, une Californienne mère de deux enfants de quatre et un an, a été licenciée après que son patron s’est plaint du bruit qu’ils faisaient. Employée pour une compagnie d’assurance, elle avait régulièrement des appels avec des clients lors desquels ils pouvaient être entendus. Elle a partagé son histoire sur son compte Instagram, où elle est suivie par 60.000 personnes.

View this post on Instagram

| 28 days ago I finally had enough of the 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 that my boss was giving me for him not being okay with hearing my kids in the background on calls.|😭😡😖💔 . He wanted me to figure out a way to keep the kids quiet 😣. I went to Human Resources with proof of what was going for the last 3 months and 7 days later AFTER that 𝗜 𝗴𝗼𝘁 𝗳𝗶𝗿𝗲𝗱!!!! 😭 They told me that I should be happy that the outcome to my career there could have been worse. I’m crying as I type this...😭 I was told I had a bright future. That I was doing very well in my position! 💔💔💔😭💔😭 . The last 3 months I have worked around the clock from home while watching my two toddlers😭. I have met all the deadlines they have asked me for, even the unrealistic ones. The situation that I had endured the last 3 months is beyond stressful😭. How does a company that says that they understand and will work around the schedule of parents do the complete opposite with their actions? 😭 I’m devastated. I have poured hours, tears, sweats, delayed giving my child a snack when he wanted one because my boss needed me to do something right away. And what did I get in return? 𝗙𝗜𝗥𝗘𝗗!!! 😭😭😭😭😭 😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭 . They can keep the 𝗵𝘂𝘀𝗵 money they offered to not bring this up🚫🛑✋! No working mother should be discriminated against , especially during these times for not being able to keep my 𝟭 𝘆𝗲𝗮𝗿 𝗼𝗹𝗱 𝗾𝘂𝗶𝗲𝘁 for a business call 😡For not being able to turn something around in 5 minutes when my baby wants a snack😡. We are in tough times right now. This situation would have been temporary. None of my clients had issues with my kids in the background. 𝗜'𝗺 𝗴𝗼𝗶𝗻𝗴 𝘁𝗼 𝗳𝗶𝗴𝗵𝘁 𝗳𝗼𝗿 𝗲𝘃𝗲𝗿𝘆 𝗺𝗼𝗺 𝘁𝗵𝗮𝘁 𝗵𝗮𝘀 𝗴𝗼𝗻𝗲 𝘁𝗵𝗿𝗼𝘂𝗴𝗵 𝘁𝗵𝗶𝘀 ! 𝗜𝘁'𝘀 𝗻𝗼𝘁 𝗼𝗸𝗮𝘆!!!💪. IT’S NOT OKAY to have to feel that your boss is making you pick your work over your kids during these times!!!𝗜𝘁'𝘀 𝗡𝗢𝗧 𝗢𝗞𝗔𝗬!!! #justice

A post shared by Hi, I'm 𝗗𝗿𝗶𝘀| MODERN CALI MOM (@moderncalimom) on

«Les enfants peuvent être entendus lors des appels avec des clients. Ce n’est pas professionnel». Telle a été la justification de son employeur, a-t-elle raconté dans l’émission «Good Morning America» sur ABC. À cause de l’épidémie, Mme Rios s’est retrouvée sans option pour garder ses deux enfants de quatre et un an.

Un chat en colère - Sputnik Afrique
Quand deux chats se bagarrent derrière leur maîtresse en télétravail – vidéo

Pendant trois mois, elle a dû jongler entre ses horaires de travail et celles des repas, d’allaitement et de sieste des bambins. «Je respecte les délais, je travaille tellement dur», a-t-elle déclaré à la télévision, affirmant parfois se démener la nuit pour compenser ce qui devait être fait le lendemain.

Contactée par la chaîne, la société d’assurance, HUB International, «n’a pas souhaité commenter le litige en cours» mais s’est targuée d’avoir réussi à faire passer 90% de ses plus de 12.000 employés à distance tout au long de l’épidémie de Covid-19.

Plainte déposée

D’après son récit, la Californienne en a eu assez des demandes répétées de son patron qui lui demandait de faire taire ses enfants. «J’ai fourni aux ressources humaines les preuves de ce qu’il se passait depuis trois mois. Sept jours plus tard, j’ai été virée!», a-t-elle raconté sur le réseau social.

Elle a déposé plainte auprès de la Cour supérieure de San Diego pour discrimination sexuelle et licenciement abusif. «Je vais me battre pour toutes les mamans qui ont dû traverser ça! Ça n’est pas normal!», a-t-elle conclu.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала