Le plan d’économies de 2 milliards d’euros qui doit être présenté par la direction de Renault vendredi 29 mai s’accompagnera d’un plan de suppression de 5.000 postes d’ici 2024, relate Le Figaro.
Le quotidien rappelle qu’en 2013, le constructeur français avait procédé à la suppression de 7.500 postes, soit 17% des effectifs. Donc, le prochain «coup de serpe» sera «moins aigu», indique Le Figaro en soulignant que le gouvernement ne s’est pas opposé à cette nouvelle restructuration.
Cinq milliards d’euros promis par le gouvernement
Dans le même temps, les projets de fermeture de sites à Choisy, Dieppe et Caudan seront détaillés. Quant au site de Maubeuge, dont une partie de l’activité devait être transférée à Douai, il fera l’objet d’une table ronde réunissant syndicats, élus et direction, à la demande du Président de la République, explique le journal.
Mardi 26 mai, Emmanuel Macron a déclaré que le prêt de cinq milliards d’euros promis par le gouvernement au constructeur «ne saurait être consenti avant que ces discussions aboutissent».