L'infection par le virus SRAS-CoV-2 peut entraîner une inflammation de la glande thyroïde, indique l’étude des spécialistes italiens publiée le 21 mai dans Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, revue scientifique américaine spécialisée en biologie dans le domaine du métabolisme. L’étude fait l’objet d’un premier cas d’une thyroïdite subaiguë, découvert chez une jeune femme de 18 ans, qui a développé une forme bénigne de la maladie.
La jeune femme, dont le cas a été examiné dans le cadre de l’étude, a été contaminée par le nouveau coronavirus par son père. Après un contact avec le malade, elle avait des symptômes modérés: le nez qui coule et une toux, donc quatre jours lui ont suffi pour se rétablir complètement, indiquent les médecins. Les deux tests qu’elle a effectués pour dépister le Covid-19 ont montré un résultat négatif.
Fièvre, douleurs au cou et glande thyroïde hypertrophiée
Alors qu’il y a seulement un mois, sa fonction thyroïdienne était normale, cette fois-ci le niveau d'hormones thyroïdiennes T4 et T3 avait augmenté, tout comme les marqueurs de l'inflammation et le nombre de leucocytes dans le sang. Ainsi, une thyroïdite subaiguë a été diagnostiquée chez elle. «En raison de l'association chronologique, le SRAS-CoV-2 peut être considéré comme responsable de l'apparition de la SAT», conclut l’étude.