«Il y a seulement deux mois, je regrettais de ne pas être parti. Maintenant, je pense que c'est cool que je sois coincé ici. Vous savez, ce n’est que maintenant que je comprends ce que cela signifie de vivre au paradis», avoue Andreï Smirnov, Russe de 48 ans coincé depuis deux mois sur les îles Fidji.
Empêché de quitter cet endroit en raison de la pandémie, il confie, dans son interview au journal Moskovski Komsomolets, qu'aujourd'hui il ne regrette aucunement d'être contraint d'y passer son confinement, même s'il avoue que son pays lui manque.
«Je vis ici presque gratuitement»
«Je vis ici presque gratuitement. Je paye 350 roubles (4,5 euros) par jour pour une maison avec un lit immense. On me nourrit, l’océan et les palmiers sont tout près, il y a un accès à Internet», a-t-il déclaré, cité par le quotidien.
Fin avril, les autorités des îles Fidji ont refusé à un avion de la compagnie aérienne russe Utair d’atterrir sur l'île afin de rapatrier 26 Russes. La décision a ensuite été déplorée par la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.