Plus tôt dans la semaine, le directeur général de Sanofi, Paul Hudson, avait affirmé auprès de Bloomberg que les États-Unis seraient prioritaires en cas de découverte d’un vaccin contre le coronavirus vu leur important soutien financier au laboratoire. Ses déclarations ont provoqué un tollé en France, et les représentants de l’entreprise en Europe ont été contraints de nuancer ces propos.
«Ce qui s’est passé est de ma responsabilité. J’aimerais présenter mes excuses à chacun d’entre vous pour la situation délicate dans laquelle j’ai pu vous mettre aujourd’hui vis-à-vis de nos clients, des gouvernements, mais aussi des membres de votre famille ou des amis», est-il indiqué dans le courrier électronique cité par l’hebdomadaire.
Vaccin pour tous
Remerciant l’ensemble de ses salariés pour leur «travail incroyable» qui met Sanofi «en première ligne dans la bataille contre le Covid-19», le directeur général se dit «navré que le titre de l’article mette en péril tous [leurs, ndlr] efforts collectifs».
En conclusion, M.Hudson réitère son ambition de développer et produire un vaccin «en 18 mois» tout en promettant que «si nous venions à réussir, nous n’arrêterions pas avant que chacun ait eu accès au vaccin dont il a besoin».