Plus d’un million de personnes issues de pays très différents et de diverses régions de Russie ont chanté, à l’occasion du 75e anniversaire de la Victoire sur le nazisme, la chanson Jour de la Victoire, chacun dans sa langue.
«Ce jour de la Victoire / Qui sent la poudre / C’est une fête aux tempes grisonnantes / C’est une joie les larmes aux yeux»: ces paroles chantées en hongrois, arabe, vietnamien et catalan, en tchétchène, tatar et mordve, ont composé une grande chanson.
Une chanson qui, écrite en 1975, résonne comme un symbole de l’unité des peuples à l’occasion de «ce jour qu’on rapprochait tant qu’on pouvait».
Une année pas comme les autres
Cette année, faute de pouvoir descendre dans la rue ou de participer au défilé du Régiment immortel en raison du confinement dans le cadre de l’épidémie du Covid-19, les Russes ont quand même trouvé le moyen de chanter ensemble. Même si chacun est resté chez soi.
En Iakoutie, c’est la première fois que la chanson a été interprétée le 9 mai en iakoute.