En période d'épidémie, les connaissances du public en matière de santé sont amenées à être plus importantes. En mettant de côté les théories et preuves sur ce qui sert à améliorer notre réponse immunitaire, il reste encore bien des faits sur l'immunité qu'il est possible de manquer dans ce flux d'informations.
Amabilité et immunité
L'amabilité humaine peut être impactée par l'exposition de notre système immunitaire à un plus grand nombre de bactéries et d'autres agents pathogènes. Des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Virginie ont supposé que l'interféron gamma, une substance qui aide le système immunitaire à combattre les envahisseurs, était lié au comportement social.
Les maladies auto-immunes plus répandues chez les femmes
Si le système immunitaire s'attaque à ses propres tissus sains, cela relève d'une maladie auto-immune comme l'arthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Dans ce cas, les globules blancs dans le corps ne peuvent pas faire la distinction entre les agents pathogènes et les cellules normales du corps.
Mais ces maladies n'affectent pas les hommes et les femmes de la même manière, indique une étude publiée dans l'American Journal of Pathology. Environ 8% de la population américaine souffre d'une maladie auto-immune et environ 78% des patients sont des femmes.
Double effet du soleil
L'exposition au soleil, en particulier aux rayons ultraviolets (UV), peut réduire la réponse du système immunitaire aux infections. Dans le même temps, des scientifiques de l'université de Copenhague ont découvert que la vitamine D était cruciale pour activer nos défenses immunitaires et que sans quantités suffisantes de vitamine, les cellules tueuses du système immunitaire, les cellules T, ne pourront pas réagir et combattre les infections graves dans le corps.
Ancienneté de l'immunité
Les étoiles de mer sont un exemple d'une immunité très ancienne. Les deux composantes du système immunitaire sont l'immunité innée et l'immunité adaptative. Le système immunitaire inné se compose de cellules et de protéines qui sont toujours prêtes à combattre les micro-organismes à l’endroit de l'infection, tandis que le système immunitaire adaptatif est mis en action lorsque les agents pathogènes contournent les défenseurs innés.
L'étoile de mer est restée inchangée depuis son évolution il y a environ 500 millions d'années, bien avant que les vertébrés n'apparaissent, ce qui suggère que le système immunitaire inné a des racines très anciennes.
Vachères et premier vaccin
Edward Jenner, le fondateur de l'immunologie, a remarqué que les vachères qui étaient en contact régulier avec la variole de la vache, aussi appelée vaccine, inoffensive pour l'Homme, étaient épargnées par les épidémies de variole ou ne développaient que des symptômes légers.
En 1796, Jenner a injecté des cellules contaminées d'une fermière infectée par la variole de la vache à un garçon de huit ans. Après que le garçon s'est rétabli de cette maladie inoffensive, ce médecin de campagne lui a injecté de la variole humaine. Le garçon a eu la maladie sans symptômes graves. Ainsi, le nom «vaccin» puise ses racines dans le virus de la vaccine.