Des violences opposant la police à plusieurs habitants de Grigny, dans l’Essonne, ont eu lieu dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 avril. Tout a commencé par la poursuite de deux hommes qui ont refusé d’obtempérer à un contrôle routier, relate Actu17.
Ceux-ci se sont toutefois arrêtés quelques mètres plus loin avant de prendre la fuite en abandonnant la voiture. Les policiers ont alors examiné le véhicule et y ont trouvé quatre enfants. Tandis que les forces de l’ordre continuaient leur poursuite, ils ont été pris deux fois pour cible dans le quartier de Grigny 2 et confrontés à des tirs de feux d’artifice et à des jets de projectiles.
#Grigny, cette nuit, le chauffeur d’une voiture roule trop vite, refuse l’ordre de s’arrêter, avant de filer en courant. Les policiers découvrent 4 enfants abandonnés dans la voiture. Ils essuient une pluie de mortiers et doivent renoncer à se mettre à l’abris pour les protéger. pic.twitter.com/x5LOCCZpSY
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) April 18, 2020
Pour faire face à cette attaque, les agents ont appelé des renforts. Cet affrontement n’a duré que quelques minutes. Les enfants, deux garçons et deux filles, âgés de 11 à 15 ans, ne souffrent d’aucune blessure. Parmi les fonctionnaires il n’y a eu aucun blessé non plus, fait savoir le quotidien.
La mère des enfants a été retrouvée et ils ont lui été retournés tard dans la nuit. Elle a dit qu’elle ne connaissait aucun de ces deux hommes et qu’elle ne savait pas ce que ses enfants faisaient dans cette voiture. D’après elle, ils étaient partis acheter à manger, détaille Actu17.
Nouvelle agitation
Plus tard, il a été signalé aux forces de l’ordre que des poubelles avaient été incendiées dans le même quartier. Ce n’est qu’après l’intervention de la police, qui a utilisé des LBD, que le calme est revenu dans la zone.
Linda Kebbab, déléguée nationale Unité SGP Police FO a posté sur Facebook un message de soutien à ses collègues:
«Courage aux policiers qui essuient chaque jour l’affront de ceux qui ne respectent rien. Courage aux policiers qui protègent des habitants précaires obligés de subir, en plus des inégalités sociales».