Le début d’une épidémie due à un coronavirus en Chine n’était pas un secret pour les services secrets américains dès le mois de novembre, a annoncé The Times of Israel.
Selon le journal, l’administration Trump n’a pas été intéressée par ces informations, mais Washington les a transmises à ses alliés de l’Otan et à Israël.
Plus tard, en novembre, le commandement de l’armée israélienne aurait étudié la possibilité de la propagation du virus dans la région et les effets qu’elle pourrait avoir sur Israël et les pays voisins. Le ministre israélien de la Santé publique aurait lui aussi été mis au courant de cette épidémie, mais il «n’a rien fait», note le Times of Israel.
Des informations «sans intérêt» pour Trump?
La chaîne de télévision ABC avait précédemment annoncé que le National Center for Medical Intelligence (NCMI) de l'armée américaine avait informé la Maison-Blanche de la menace de propagation du virus à la fin de l’automne.
Donald Trump a pour sa part qualifié ces informations de fausses. Selon le Président, ABC savait qu’elle avait tort «au moment de la publication de cette fausse histoire».
Début de la pandémie
Les premières informations officielles sur une flambée de pneumonies d’origine inconnue à Wuhan ont été publiées fin décembre. Les chercheurs ont établi que cette maladie était provoquée par un nouveau coronavirus, qui a plus tard été baptisé SARS-CoV-2.
À la mi-mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’il s’agissait d’une pandémie. Selon un dernier bilan publié par l’Université Johns-Hopkins, plus de 2,1 millions de personnes ont été contaminées dans le monde et plus de 149.000 personnes sont décédées. Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 632.000 cas recensés et 28.000 décès. En Israël, le nombre de personnes infectées à atteint 12.855 et 148 personnes sont mortes.