Des images du Soleil récemment rendues publiques par l’université du Lancashire (UCLan) révèlent des détails inédits de la couche externe de l’étoile et en montrent les filaments de plasma, dont la température atteint un million de degrés.
#Sun: Researchers at the University of Central Lancashire (UCLan) unveil highest-ever resolution images of the Sun from NASA’s solar sounding rocket mission.https://t.co/ZvpnzcV0T3 pic.twitter.com/Lw56KffWT1
— CarlosAnaC (@CarlosAnaC) April 9, 2020
D’après le communiqué de l’Université, les images initiales ont été obtenues par le télescope spatial de la NASA High Resolution Coronal Imager (Hi-C) et ont été par la suite étudiées par les chercheurs de l’UCLan et leurs collègues américains du Centre de vol spatial Marshall.
Jusqu'à présent, certaines parties de l'atmosphère du Soleil apparaissaient sombres ou presque vides, mais de nouvelles images particulièrement nettes ont révélé des zones d'environ 500 km de large où circulent des gaz électrifiés chauds.
The highest-resolution images of the Sun and its atmosphere ever taken.
— Samantha Josephine Stockings (@HattersonFord) April 9, 2020
📷: University of Central Lancashire (UCLan) pic.twitter.com/YqFGouBm32
Le télescope peut détecter dans l'atmosphère du Soleil des structures de 70 kilomètres de diamètre, soit environ 0,01% la taille de l’étoile, ce qui en fait les images les plus détaillées jamais prises.
«Par exemple, si vous regardez un match de football à la télévision en définition standard, le terrain de football semble vert et uniforme. Regardez le même jeu en ultra-HD et vous verrez les brins d'herbe du terrain. C'est ce que nous pouvons voir avec les images Hi-C. Nous apercevons les éléments qui composent l'atmosphère de l'étoile», explique Robert Walsh, professeur de physique solaire à l'UCLan.
Le mécanisme physique derrière ces filaments n’a pas encore été éclairci. Toutefois leur étude doit permettre aux scientifiques de mieux comprendre la nature des éruptions solaires et des tempêtes solaires qui pourraient affecter la vie sur Terre.
«C’est si important, que nous soyons capables de modéliser et prédire le comportement de notreétoile source de vie», estime le co-auteur de l’étude Tom Williams, du même université.