Elle tue son enfant de deux ans involontairement en lui donnant une trop grande dose de ce médicament

© Sputnik . Pavel Lisitsyn / Accéder à la base multimédiaMédicaments
Médicaments - Sputnik Afrique
S'abonner
Une mère a tué involontairement son garçon de deux ans en lui administrant une dose trop importante d’analgésiques. Elle voulait l’aider à supporter la douleur suite à une opération des amygdales.

Une femme de 31 ans a été placée sous mandat d’arrêt le 26 février après avoir donné à son fils de deux ans une dose trop importante d’un médicament, relate le quotidien belge Nieuwsblad.

les médicaments - Sputnik Afrique
Automédication: une femme décède après avoir ingurgité trop de paracétamol
La mère, originaire de Turnhout, avait peur que son enfant, qui venait de se faire opérer des amygdales, souffre la nuit. Pour atténuer ses souffrances, elle lui a administré des analgésiques mais a sans doute dépassé la dose autorisée. Elle est suspectée d’homicide involontaire.

Le petit s’est fait opérer le 7 février puis a quitté l’hôpital mais restait sous surveillance. Avant l’opération, sa mère avait demandé conseil sur un groupe Facebook pour jeunes mères. «Mon petit garçon doit se faire opérer vendredi. J’ai peur, car quand cela a dû arriver à sa sœur, ce fut un vrai désastre. Surtout la nuit. Pour la journée, je suis bien équipé avec des glaces et des yaourts, mais comment passer les nuits?», avait-elle alors écrit, citée par le journal.

Mort dans son sommeil

Médicaments - Sputnik Afrique
Une nouvelle liste de médicaments «plus dangereux qu'utiles» dévoilée par la revue Prescrire
Le garçon est mort neuf jours après l’opération, le 16 février. Sur le même groupe Facebook, sa mère a indiqué deux jours après que son enfant était mort après avoir vomi dans son sommeil. «Il était faible et, en raison de son âge, il n’a pas eu le réflexe de tourner la tête ou de tousser. Il est mort dans mes bras sans douleur», raconte-t-elle.

La femme a pu sortir de la maison d’arrêt pour assister aux funérailles de son fils le 26 février au matin. Lors de la cérémonie, elle se tenait dans une pièce séparée, éloignée de sa famille.

La chambre du conseil à Bruges décidera le 28 février si la détention préventive doit être prolongée. Elle encourt une peine maximale de deux ans de prison pour homicide involontaire.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала