Des chercheurs russes ont découvert dans un lac sibérien des couches contenant des microéléments, indicateur d’une éventuelle présence de matière spatiale, rapporte une étude publiée dans le Bulletin de l’Académie russe des Sciences.
Une équipe de scientifiques de plusieurs instituts du pays étudient les lieux du cataclysme afin d’en reconstituer le scénario.
Des traces qui nous parlent
La météorite n’existe pas en tant que corps tangible, mais il existe des traces d’une explosion puissante et de ses conséquences qui font l’objet d’une analyse, explique le biologiste Artur Meidus.
Les chercheurs étudient actuellement les couches du lit du lac Zapovednoïé. Il se trouve hors de la zone touchée. Néanmoins, des traces y avaient été transportées par les eaux en automne et au printemps ainsi que par la rivière Lakoura.
Le lac étant profond, les couches de limon ne se mélangent pas et conservent ainsi l’information datant de l’époque.
Le bon endroit
Les méthodes modernes comme la spectrométrie de fluorescence X doivent permettre aux scientifiques de trouver dans ces couches des microparticules d’origine extraterrestre.
Les chercheurs croient donc désormais connaître un endroit où ils peuvent chercher des particules de la météorite tombé dans la Toungouska en 1908.