L’ambassade de Russie en Italie a annoncé dans la soirée du 22 février que la perquisition menée plus tôt par la police italienne dans la chambre d'hôtel des biathlètes russes Alexander Loginov et Evgueniy Garanichev, ainsi que dans celle de l'entraîneur Alexander Kasperovitch, n’avait révélé aucune preuve de recours au dopage.
«Les résultats préliminaires de la perquisition témoignent de l’absence de preuves, pourtant le portable et l’ordinateur du biathlète Alexander Loginov et le portable de son entraîneur Alexander Kasperovitch ont été saisis pour examen dans le cadre de l’enquête», indique l’ambassade sur son compte Twitter.
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— Russian Embassy in Italy (@rusembitaly) February 22, 2020
Первичные результаты обыска свидетельствуют об отсутствии улик, однако были изъяты телефон и переносной компьютер биатлониста А.В.Логинова и телефон его личного тренера А.В.Касперовича для дальнейшей проверки в рамках предварительного расследования.@MID_RF
Les diplomates indiquent également que les forces de l’ordre italiennes «n’envisagent de mettre en place aucune mesure visant à restreindre la liberté des citoyens russes».
«Notre sélection continue de participer aux compétitions et doit quitter l’Italie conformément au calendrier prévu», a-t-il été ajouté.
Никаких мер по ограничению свободы россиян итальянские правоохранители предпринимать не планируют. Наша сборная продолжает участвовать в соревнованиях и планирует убыть из Италии согласно ранее намеченному графику. @MID_RF
— Russian Embassy in Italy (@rusembitaly) February 22, 2020
Opération de police visant des biathlètes russes aux Mondiaux
Les perquisitions en question ont eu lieu le 22 février, à 5h50, dans l’hôtel hébergeant l’équipe russe qui participe aux Mondiaux de biathlon d'Anterselva, dans le nord de l'Italie.
Comme l’a indiqué Vladimir Drachev, président de l’Union russe de biathlon, cette visite de la police a été demandée par l'un des membres de l'Union internationale de biathlon chargé de l'application des lois. Toujours selon M.Drachev, les perquisitions étaient liées aux problèmes d'accréditation de Kasperovitch, qui utilise celle d’un collègue ukrainien, et à l’ancienne affaire de dopage de Loginov, l’Union internationale de biathlon y voyant un lien.
Par la suite la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a souligné que le plus important pour Moscou était de «veiller à ce que les sportifs continuent de participer aux compétitions» et «de protéger les athlètes de la pression psychologique».