Elle fait partie des «Jupiter chauds», ces planètes gazeuses de masse équivalente ou supérieure à celle de Jupiter, et elle évolue très près de son étoile. Située à environ 1.000 années-lumière de notre Terre, elle est remarquable par le fait qu’une «année» y dure moins qu’un jour sur Terre.
Dünya’dan 1000 ışık yılı uzakta bulunan NGTS-10b isimli gezegen. Dünya'daki geçen 1 Yıl, NGTS-10b isimli gezegen de 15778462986 yıl demek. pic.twitter.com/mkR42aQ9SZ
— NASATürkiyeꪜ (@nasaistanbul) February 21, 2020
En effet, elle accomplit un tour autour de son Soleil en 18 heures.
«Nous sommes ravis d’annoncer la découverte de NGTS-10b, une planète de type Jupiter avec une période extrêmement courte en orbite autour d’une étoile pas si différente de notre Soleil», a déclaré le principal auteur de l’étude, James McCormac, de l’université de Warwick au Royaume-Uni.
Il s’agit de la période orbitale la plus courte observée pour un Jupiter chaud jusqu’ici, précise l'étude publiée par Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
«Bien qu’en théorie les Jupiters chauds avec de courtes périodes orbitales (moins de 24 heures) soient les plus faciles à détecter en raison de leur grande taille et de leurs transits fréquents, ils se sont révélés extrêmement rares. Sur les centaines de Jupiters chauds actuellement connus, seulement sept ont une période orbitale inférieure à un jour», a indiqué James McCormac dans un communiqué.
La nouvelle planète, dont la température dépasse les 1.000 kelvins, soit un peu plus de 700°C, fait aussi vite une révolution parce qu’elle tourne à une distance faisant le double du diamètre de son étoile. À titre de comparaison, son orbite est 27 fois plus près de son Soleil que Mercure du nôtre.
Les planètes à périodes orbitales ultra-courtes
Dans le cadre du projet Next-Generation Transit Survey (NGTS), les chercheurs ont remarqué des baisses fréquentes et régulières de luminosité d’une étoile située à environ 1.000 années-lumière.
«On pense que ces planètes [à périodes orbitales, ndlr] ultra-courtes migrent depuis la partie extérieure de leur système solaire et sont finalement consommées ou perturbées par l’étoile», a expliqué pour sa part le co-auteur David Brown.
Les chercheurs de l’université de Warwick ont réalisé leur étude grâce à l’Observatoire du Cerro Paranal, au Chili.