Le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) fait face à quelques défis, signale OilPrice.com dans un article du 17 février. Selon le site, l’un des problèmes consiste en la baisse des prix du GNL provoquée par une «expansion internationale en Australie, au Qatar, au Mozambique et en Égypte», ainsi qu’une forte exportation de gaz de schiste aux États-Unis. Mais il y en a également un autre:
Selon le média, au cours de ces dernières semaines, d’importantes cargaisons d'exportation de GNL programmées pour la Chine ont été détournées vers d'autres clients ou cherchent toujours une destination «sur un marché déjà excessivement approvisionné».
Un arrêt de l’économie à venir?
OilPrice.com écrit que le coronavirus a mis le «marché mondial global sur la brèche». La demande en pétrole et gaz devrait être «durement touchée», même lorsque les chiffres actuels concernant la Chine sont bien «supérieurs à ce que certains analystes attendaient ces dernières semaines».
«La baisse des prix a poussé les Chinois à remplir les réservoirs de stockage. Pourtant, si les autorités chinoises ne parviennent pas à contenir le virus, les économies asiatiques pourraient s'arrêter partiellement, ce qui affecterait considérablement la demande de carburants de transport et de gaz naturel», souligne le site.
Le bilan dépasse les 2.000 morts
Le bilan de l'épidémie provoquée par le nouveau coronavirus a dépassé les 2.000 morts en Chine. Dans son bulletin quotidien, la commission sanitaire de la province a également fait état de 1.693 nouveaux cas de contamination, le chiffre le plus faible en une semaine.
Avec ce nouveau bilan dans le Hubei, le nombre de contaminations en Chine continentale atteint au moins 74.000. Ailleurs dans le monde, environ 900 cas de contamination, et seulement cinq décès, ont été recensés dans une trentaine de pays.