Placé sous le haut patronage du Président de la République du Mali, le 20e Forum de Bamako se tiendra du 20 au 22 février.
En outre, le Forum est «un espace de points de vue sur les grands sujets de l’heure qui touchent le continent africain».
Les participants au Forum
Cette 20e édition rassemblera environ 300 participants. Parmi eux: des conférenciers de haut niveau, des personnalités publiques tant nationales qu’étrangères, des universitaires, chercheurs et étudiants, des experts, leaders d’opinion et responsables de mouvements associatifs engagés dans ces problématiques.
Le Forum a été créé par Abdoullah Coulibaly, président fondateur de l’Institut des hautes études en management (IHEM). Depuis 2008, il est pris en charge par la Fondation Forum de Bamako.
Souvent comparé à un «petit Davos africain», le Forum de Bamako réunit chaque année dans la capitale malienne un public «métissé» d’intellectuels et de décideurs africains et européens. Se voulant une «tête de pont entre les deux continents», il permet de débattre de toutes les grandes questions d’actualité hors de l’arène politique. Parmi les sujets sensibles abordés lors de cette vingtième édition, il y a la démographie, l’immigration, l’industrialisation mais aussi la gouvernance et la décentralisation ainsi que l’avenir du franc CFA ou la culture comme levier de développement.
Sous le thème prospectif de «L’Afrique à l’horizon 2040: entre mémoires et avenirs», il s’agira d’analyser, à partir du présent, les forces et les faiblesses du continent et, notamment celles de la région du Sahel dans laquelle le Mali occupe une place centrale. Car, comme le précise son fondateur, qui sera assisté dans cet exercice par le directeur des Futurs africains, Alioune Sall, et le président du Cercle des économistes Jean-Hervé Lorenzi, avec lequel le Forum de Bamako a signé l’an dernier un accord de partenariat: «Le Sahel est notre futur à tous!». D’autant que l’onde de choc de la crise sahélienne a déjà commencé à toucher les autres régions d’Afrique.