Hanouna «n’est pas Mila» car «elle ferait mieux de se calmer et rester dans son coin»

© AFP 2024 CHRISTOPHE ENACyril Hanouna
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Sur le plateau de son émission, le présentateur vedette de C8 a réagi à l’affaire Mila, exprimant sa désapprobation envers les propos tenus par la jeune fille sur l’islam.

Cyril Hanouna, lors de son émission sur C8, a exprimé ce mardi son point de vue sur l’affaire Mila.

«C'est juste une jeune fille de 16 ans qui a dit des mots inadmissibles, je ne supporte pas ce genre d'insultes», a-t-il déclaré en préambule. Et de préciser ensuite sa pensée sur la critique des religions et le droit au blasphème.

«Je n’aime pas trop qu'on rigole ou qu'on insulte des religions. Je sais que c'est le droit au blasphème, mais elle ferait mieux de se calmer et rester dans son coin».

Hanouna a également déclaré avoir songé à inviter la jeune Iséroise dans son émission, mais s’être ravisé. Il dit ne pas regretter son choix, expliquant que cette exposition médiatique a plutôt «un effet ravageur sur la jeune fille». C’est finalement sur le plateau de Quotidien, de la chaîne TMC, que Mila a donné sa première interview

Hanouna a tenu ses propos devant un parterre d’invités, parmi lesquels Yassine Belattar, connu pour sa défense de l’islam en France. Ce dernier s’était dernièrement illustré en interpellant le ministre de l’Éducation après ses propos sur le voile, lui déconseillant de «mettre les pieds dans le 9-3 [le département de Seine-Saint-Denis, ndlr]».

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«C'était vraiment ma pensée»: Mila «ne regrette absolument pas» ses critiques de l'islam

Cyril Hanouna avait déjà organisé une émission consacrée à l’affaire la semaine dernière. Elle avait donné lieu à un débat houleux entre différents invités.

Christophe Frot, animateur sur la radio France Maghreb 2, avait affirmé «ne pas être Mila», et avait dénoncé une «liberté d’expression à géométrie variable» en se référant à un autre scandale médiatique, l’affaire Mennel. Il avait également mis en garde contre le risque de stigmatisation.

«Pour ce qui est de Mila, ce sont des propos scandaleux. Elle dit "le Coran c'est de la merde, l'islam c'est de la merde", à la limite elle a le droit de le penser, le droit au blasphème ça existe. Mais à qui s’adresse-t-elle? Elle s’adresse aux musulmans, ces mêmes musulmans qui se sentent stigmatisés à longueur de journée».

Le chroniqueur Jimmy Mohamed avait lui évoqué une propension à «surréagir systématiquement» sur les sujets liés à l’islam. En face, le journaliste Mohamed Sifaoui avait tenté de leur donner la réplique.

 

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