Samedi 1er février, les sapeurs-pompiers du Gard étaient appelés en intervention à Nîmes. À leur retour, ils ont remarqué un impact de balle à l’arrière de leur camion. La police scientifique a effectué des prélèvements et l’ogive sera analysée, a relaté Midi Libre. Une enquête a été ouverte.
Pour les secouristes, même si rien n’indique que c’est à Nîmes que le véhicule a été touché, il s’agit d’un acte volontaire.
«C'est le ras-le-bol des pompiers, nos collègues craquent, ils ne sont plus en sécurité. Les incidents peuvent se dérouler partout dans la ville de Nîmes et pas uniquement dans les quartiers populaires», a déploré Nicolas Nadal, représentant du Syndicat Sud, cité par Objectif Gard.
Les pompiers en colère
Le 28 janvier, les pompiers du Gard avaient rejoint des milliers de leurs collègues à la manifestation à Paris pour protester contre le manque de moyens et la réforme des retraites. Ils dénonçaient également la multiplication des actes de violence à leur égard lors des interventions. Près d’un millier de pompiers s’étaient déjà rassemblés le 17 janvier à Strasbourg après l’agression au couteau de trois collègues la semaine précédente et des jets de projectiles qui les avaient visés la nuit de la Saint-Sylvestre.