Angela Merkel et Emmanuel Macron s’apprêtaient à poser pour la photo rituelle avant le sommet de Berlin sur la Libye. Ils ont échangé quelques mots, ont souri et salué d’autres hauts responsables. Il semblait que tous les autres étaient déjà arrivés: la chancelière et M.Macron installés entre Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.
À un moment, Mme Merkel a demandé à M.Guterres où était son voisin, normalement le chef d’État russe, dont la place était vide. Les dirigeants ont échangé quelques coups d’œil alentour. Visiblement, Vladimir Poutine ne se trouvait pas parmi eux.
Finalement, l’absence s’est expliquée lorsqu’on a vu M.Poutine s’approcher du groupe, manifestement en retard. M.Macron lui a chaleureusement tendu la main et la chancelière lui a montré où se placer. Le Président russe a échangé des poignées de main avec les autres et, finalement, les flashes ont crépité.
Règlement de la crise libyenne
Le Premier ministre du gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez el-Sarraj, et le chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), le maréchal Khalifa Haftar, participent eux aussi à ce sommet international qui a réuni la France, les États-Unis, la Russie, la Turquie, l’Égypte, le Royaume-Uni, l’Onu et l’UE.
Le 13 janvier à Moscou, MM.Sarraj et Haftar ont mené des négociations concernant une trêve entre leurs deux camps. Un cessez-le-feu à l'initiative de la Russie et de la Turquie est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, après plus de neuf mois de combats meurtriers aux portes de la capitale, Tripoli.