«Nous n'avons jamais considéré la réunion à Moscou comme définitive, mais comme une rencontre pour promouvoir la paix et pour la contribution à la conférence de Berlin. Nous avons recommandé à l'Allemagne d'inviter les Libyens et nous espérons qu'ils réagiront positivement à cette proposition. Le processus est en cours, il se poursuit», a souligné le ministre.
Les négociations se sont tenues à Moscou lundi 13 janvier. Les participants ont discuté de la possibilité et des conditions d’une désescalade des tensions en Libye. Cependant, aucun accord de cessez-le-feu n’a été adopté car le document final n'a pas été signé par toutes les parties.
Demande d’un délai
Le maréchal Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne, avait demandé le 13 janvier au soir un délai de réflexion jusqu'à mardi matin avant de signer l'accord formel de cessez-le-feu en Libye accepté par son rival, le chef du gouvernement d'union nationale libyen (GNA) établi à Tripoli, Fayez el-Sarraj. Mais M.Haftar n'a pas signé le document négocié sous l'égide d'Ankara et Moscou à l’issue de la rencontre.
Cette réunion faisait suite à l’initiative de Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan de pousser les parties adverses en Libye à cesser les hostilités. Évoquant une situation «calme», la Turquie a estimé dimanche 12 janvier que les deux belligérants s'efforçaient «de respecter» le cessez-le-feu.
La conférence sur la situation en Libye aura lieu le 19 janvier à Berlin.