La France et la Russie souhaitent toutes les deux préserver l'accord sur le nucléaire iranien, a déclaré Emmanuel Macron lundi 13 janvier. Dans un communiqué, le Président français a par ailleurs déclaré qu'il s’était entretenu dimanche avec Vladimir Poutine.
«Les deux Présidents ont confirmé leur volonté commune de préserver le cadre du JCPoA [accord de Vienne, ndlr] et d’appeler à cet égard l’Iran à revenir rapidement au plein respect de ses engagements nucléaires», rapporte l'Elysée.
Moscou reste attaché à l’accord
Moscou s'est par ailleurs dit pleinement attaché à l'accord sur le nucléaire iranien. Il a pressé tous les pays engagés dans le document de continuer d'en faire une «priorité» et a demandé aux parties de remplir leurs obligations.
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont les trois pays européens qui ont signé en 2015, avec les États-Unis, la Chine et la Russie, l'accord avec l'Iran sur le nucléaire, dont Donald Trump a décidé de sortir en 2018.
L’Iran s'affranchit de toute limite sur ses centrifugeuses
Téhéran a affirmé le 5 janvier ne plus se sentir tenu par aucune limite «sur le nombre de ses centrifugeuses» utilisées pour la production de combustible nucléaire.
Cette annonce a été faite deux jours après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani à Bagdad, par un tir de drone américain, évènement qui a entraîné une nouvelle montée des tensions entre Téhéran et Washington.