Les États-Unis ont décidé d’éliminer le général Qassem Soleimani sans consulter ni l'Otan, ni la coalition contre le groupe terroriste Daech*, a déclaré, ce lundi 6 janvier, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, après une réunion d'urgence qui s’est tenue à Bruxelles.
«C'est une décision prise par les États-Unis, cela n’est pas une décision prise ni par la coalition contre Daech*, ni par l'Otan», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse juste après.
Interrogé par les journalistes sur la façon dont l'Otan traitait de l’assassinat du général iranien, Stoltenberg a souligné que tous les membres de l'Alliance étaient préoccupés par les actions de l'Iran au Moyen-Orient. En outre, tous les membres de l’Otan sont d'accord pour dire que l'Iran ne doit pas avoir accès à l’arme nucléaire.
Qui plus est, les pays membres de l'Otan ont unanimement appelé l'Iran à s'abstenir de toute provocation et de toute violence après l'assassinat du général Qassem Soleimani dans une frappe aérienne américaine.
«Les États-Unis ont informé l'Otan de la situation dans la région, y compris les récentes attaques contre la coalition militaire en Irak, ainsi que des frappes aériennes contre le général Soleimani. L'Iran doit s'abstenir de nouvelles provocations et de nouvelles violences», a-t-il déclaré.
La frappe aérienne américaine
La mort de Soleimani à Bagdad a été annoncée le 3 janvier, dans une frappe aérienne décidée par Donald Trump sur le convoi du général, près de l’aéroport de Bagdad, en Irak.
Plus tard, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis que cet assassinat ne resterait pas impuni.
*Organisation interdite en Russie