Le département américain de la Défense a qualifié d’«inexactes et incomplètes» les informations du New York Times selon lesquelles Donald Trump avait ordonné l'élimination du général iranien Qassem Soleimani contre l’avis des renseignements.
«Les détails et les délibérations décrits dans l'article du New York Times sont inexacts et incomplets. Ces "sources" ne faisaient clairement partie d'aucune des réunions décrites, et leur citation induit donc en erreur», indique la porte-parole du Pentagone Alyssa Farah sur Twitter.
The details & deliberations outlined in the @nytimes story are inaccurate & incomplete. These “sources” were clearly not part of any of the mtgs described, & thus citing them is wholly misleading. https://t.co/gDlMtZKX6B
— Alyssa Farah (@PentagonPresSec) January 6, 2020
Dans une interview accordée à la chaîne ABC, le secrétaire d'État Mike Pompeo a réfuté dimanche 5 janvier les informations divulguées par l'article du quotidien new-yorkais. Pour ce faire, le responsable a cité le général Mark Millie, chef d'état-major interarmées des Forces armées américaines, selon lequel ne pas effectuer de frappe aurait été une «négligence criminelle».
NEW: "You said that (Soleimani) was planning an imminent attack against Americans. What evidence can you share?" @GStephanopoulos asks, citing report that intel was "thin."
— This Week (@ThisWeekABC) January 5, 2020
Pompeo says senior leadership who had "access" to all intel had "no skepticism." https://t.co/ifPIm99nv9 pic.twitter.com/H4p8qSgQuD
Le New York Times, citant des sources du Pentagone et de l'administration du leader du pays, avait indiqué samedi 4 janvier que des responsables militaires américains avaient proposé à Trump de neutraliser Soleimani, considérant cette proposition comme «la mesure la plus extrême». Selon le quotidien, ils doutaient que le Président américain ose prendre cette mesure, mais ce dernier a opté pour cette solution, malgré les différends en cours au sein de l'administration concernant de nouveaux renseignements.
L’assassinat de Soleimani
Washington déclare qu’ils étaient tous les deux impliqués dans les attaques contre les bases de la coalition en Irak et l'ambassade américaine à Bagdad.