Après une attaque meurtrière d'Al-Chabab -un groupe islamiste somalien lié à Al-Qaïda* en Afrique de l'Est- lancée le 5 janvier contre la base militaire américaine de Manda Bay, dans le nord du Kenya, des renforts y ont été acheminés pour assurer la sécurité de l’aérodrome, d’après le Commandement des États-Unis pour l'Afrique.
«Les forces de réaction rapide en Afrique de l’Est du Commandement des États-Unis pour l'Afrique sont arrivées à Manda Bay le 5 janvier pour conforter la garantie de la sécurité de l’aérodrome après l’attaque des terroristes d'Al-Chabab [un groupe islamiste somalien d’Al-Qaïda* en Afrique de l'Est, ndlr]», a annoncé, dans un communiqué, le Commandement des États-Unis pour l'Afrique.
Selon ce document, contrairement à des informations provenant de sources ouvertes, le Commandement des États-Unis pour l'Afrique ne pense pas que cette attaque soit liée à l’Iran.
S’agit-il d’une vengeance promise?
Dans la nuit de jeudi 2 à vendredi 3 janvier, les États-Unis ont procédé à l’élimination du général Qassem Soleimani en bombardant le convoi dans lequel il se trouvait, à proximité de l'aéroport de Bagdad. Lors de cette attaque, Abou Mehdi al-Mouhandis, membre de haut rang de la milice irakienne Hachd al-Chaabi a également été tué.
Washington déclare qu’ils étaient tous les deux impliqués dans l’attaque du 31 décembre 2019 contre l'ambassade américaine à Bagdad.
Plus tard, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis que la mort de Soleimani serait vengée.
*Organisation terroriste interdite en Russie