L’«aggravation supplémentaire des tensions» suite à l’assassinat du commandant de la Force iranienne Al-Qods, Qassem Soleimani, tué dans une frappe américaine, a été samedi 4 janvier au centre d’un entretien entre Emmanuel Macron et son homologue irakien, Barham Saleh, a déclaré l’Élysée dans un communiqué.
«Les deux Présidents sont convenus de rester en contact étroit […] et d’agir pour la stabilité de l’Irak et de la région dans son ensemble», est-il indiqué dans le texte.
M.Macron a rappelé son attachement à la sécurité et à la souveraineté de l’Irak, d’après l’Élysée.
Entretien entre Macron et le prince héritier d’Abou Dhabi
Le chef de l’État français avait précédemment examiné la situation en Irak après le meurtre du général Soleimani avec le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, dirigeant de facto des Émirats arabes unis.
la souveraineté et la sécurité de l’Irak, ainsi que la stabilité de la région ; la lutte contre le terrorisme de Daech. Rien ne doit nous détourner de ces objectifs. (2/2)
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 4, 2020
Selon un communiqué distinct de l'Élysée, les deux hommes «sont convenus d’agir ensemble auprès de toutes les parties prenantes pour éviter une escalade dangereuse des tensions dans la région».
Frappe américaine et mort de Soleimani à Bagdad
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, l’armée américaine a procédé à une frappe aérienne près de l’aéroport international de Bagdad pour éliminer le commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite du corps des Gardiens de la révolution iranienne, Qassem Soleimani.
Selon le Pentagone, la frappe a été réalisée sur l’ordre de Donald Trump.
Au lendemain de ce raid, l’Irak a décidé de limiter les opérations des forces américaines sur son territoire.