«Les hôteliers vont suspendre leur participation à l'organisation des JO 2024», a déclaré à l'AFP Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih).
«Déjà, la plateforme rechigne à transmettre la taxe de séjour avec des adresses claires et des contribuables identifiés comme la loi l'y oblige, à compter du 1er janvier», a ajouté M. Duc.
L'arrivée du géant de la location de logements entre particuliers parmi les principaux sponsors du Comité international olympique (CIO) a suscité la polémique lundi 18 novembre.
Rappelant avoir déjà soutenu les Jeux olympiques de Rio 2016 et les Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 en tant que sponsor national, la plateforme affirme que ses «valeurs sont en phase avec celles du mouvement olympique», dans une déclaration transmise à l'AFP.
Ce contrat qui court jusqu'en 2028, évalué par des médias spécialisés à environ 500 millions de dollars (450 millions d'euros), permettra à la plateforme d'afficher sa marque aux abords des sites de compétition à Paris.