Dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle KCNA, l'ancien vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Kim Kye-gwan exige que les États-Unis mettent fin à leur politique hostile envers Pyongyang s'ils veulent poursuivre le dialogue sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne et la levée des sanctions internationales contre la Corée du Nord.
Donald Trump a posté dimanche 17 novembre un tweet dans lequel il exhorte Kim Jong-un à «agir rapidement» pour parvenir à un accord avec les États-Unis et laisse entendre -par ses mots de conclusion: «À bientôt»- qu'un sommet entre les deux hommes pourrait être prochainement organisé, rappelle l’AFP.
«Nous ne sommes plus intéressés par ce type de discussions qui ne nous apportent rien», déclare le haut responsable nord-coréen.
«Nous n'allons plus donner au Président américain quelque chose dont il puisse se vanter, mais obtenir des compensations pour les succès dont le Président Trump est fier», ajoute-t-il.
En avril dernier, Kim Jong-un avait donné aux États-Unis jusqu'à la fin de l'année pour faire de nouvelles propositions. Passé ce délai, certains anticipent une reprise des essais nucléaires et de missiles longue portée que la Corée du Nord a suspendus en 2017, rappelle l’AFP.