Exclu du conseil scientifique de l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), puis licencié de l’université d’État de Saint-Pétersbourg, l’historien Oleg Sikolov, poursuivi en Russie pour le meurtre de sa compagne et ex-étudiante de 24 ans, sera-t-il privé de la Légion d’honneur qui lui avait été remise en 2003?
Et d’expliquer que les procédures disciplinaires étaient encadrées par le code de la Légion d'honneur.
«Le conseil de l'ordre, présidé par le grand chancelier de la Légion d'honneur, instruit le dossier de discipline et émet un avis». Ce dernier est ensuite soumis à la décision du grand maître de la Légion d'honneur, le Président de la République. «Il fait, le cas échéant, l'objet d'un décret qui, pour les étrangers, n'est pas publié», a-t-il encore été indiqué.
Pour les étrangers n'étant pas membres de la Légion d'honneur, la seule peine disciplinaire qui peut être appliquée est le retrait de la décoration. Quant à la procédure elle-même, qui est confidentielle, elle peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années.
Crime qui a choqué Saint-Pétersbourg
À son domicile, les forces de l’ordre ont par la suite découvert la tête et d’autres parties du corps de cette même victime qui a été identifiée comme son ex-étudiante et compagne.
Sokolov a été placé en garde à vue et a avoué les faits.