La Russie ne coopérera pas avec les États-Unis sur la question du pétrole syrien, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine. Le Président américain a en effet approuvé une mission militaire illégale visant à «protéger» les champs pétrolifères dans l’est de la Syrie.
«Il s’agit de l’héritage national du peuple syrien. Nous pensons que c’est au peuple syrien de gérer ses ressources naturelles, dont le pétrole», a précisé Sergueï Verchinine.
Auparavant, l’agence Associated Press avait révélé que le Président américain avait approuvé le déploiement de militaires dans l’est syrien pour assurer la sécurité des champs de pétrole, soulignant que cette mesure soulevait un certain nombre de questions juridiques difficiles.
Selon l’agence de presse, la décision prévoit la présence de centaines de soldats américains, en dépit de l’annonce récente du retrait des troupes américaines du pays. Les États-Unis entendent protéger un territoire contrôlé par les Kurdes syriens, qui s’étend sur près de 150 km et va de Deir ez-Zor à Hassaké.
US President Donald Trump has approved an expanded military operation to secure oil fields across eastern Syria - AP, citing US official pic.twitter.com/VlwqVdqr4n
— TRT World Now (@TRTWorldNow) November 6, 2019
Le 28 octobre, le chef du Pentagone Mark Esper a assuré que Washington s’opposerait à toute tentative d’appropriation des champs pétrolifères en Syrie.
Donald Trump a quant à lui indiqué le 2 novembre dernier que l’objectif des États-Unis en Syrie était de garder le contrôle du pétrole.
D’après le ministère russe de la Défense, les États-Unis perçoivent plus de 30 millions de dollars par mois grâce à la production de pétrole en Syrie.