Les États-Unis ont formellement notifié lundi à l'Onu leur sortie de l'accord de Paris sur le climat, décidée dès 2017 par Donald Trump, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, cité par l'AFP.
Cette étape clé, qui ne pouvait intervenir plus tôt en raison d'une clause inscrite dans le texte, enclenche un compte à rebours d'un an avant que Washington puisse effectivement quitter l'accord.
«Le retrait sera effectif un an après la notification» adressée lundi à l'Onu, a confirmé Mike Pompeo dans un communiqué. C'est-à-dire le 4 novembre 2020, le lendemain de la prochaine élection présidentielle aux États-Unis, à l'occasion de laquelle Donald Trump briguera un second mandat.
Le secrétaire d'État a de nouveau invoqué «le fardeau économique injuste imposé aux travailleurs, entreprises et contribuables américains par les engagements pris par les États-Unis dans le cadre de l'accord».
Présentant l'Amérique comme un bon élève de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, il a promis que Washington continuerait de «proposer un modèle réaliste et pragmatique dans les discussions internationales sur le climat», précise l’agence.