Les autorités iraniennes ont libéré la journaliste russe Ioulia Iouzik interpellée la semaine dernière à Téhéran, a annoncé l’ambassade russe dans la capitale iranienne sur Twitter.
«Suite aux efforts communs déployés par le ministère russe des Affaires étrangères et l’ambassade à Téhéran, la partie iranienne a pris la décision de libérer la citoyenne russe Ioulia Iouzik», a indiqué la représentation diplomatique.
Ioulia Iouzik a été arrêtée le 2 octobre dans un hôtel de Téhéran où elle séjournait. À son arrivée en Iran quelques jours plus tôt, la femme s’était vu retirer son passeport par la police aux frontières. L’ambassade de Russie à Téhéran a indiqué que la journaliste ne l’avait informée ni au sujet de sa visite en Iran ni des difficultés rencontrées.
Citant la mère de la journaliste, la représentation diplomatique avait dans un premier temps déclaré que cette dernière était soupçonnée de travailler pour le renseignement israélien. Les autorités iraniennes ont de leur côté affirmé le 7 octobre que son arrestation n’était pas liée à l’espionnage, invoquant des problèmes de visa.
Depuis 2003, Ioulia Iouzik menait des enquêtes journalistiques et s’intéressait aux sujets relatifs au Caucase.