Emmanuel Macron a appelé «au calme» à la veille de l'acte 45 des Gilets jaunes, qui coïncidera avec les Journées du patrimoine, ainsi que des manifestations contre la réforme des retraites et pour le climat.
«C'est bien que les gens s'expriment […] Il faut que cela puisse se faire dans le calme. J'appelle chacun à ce que cela puisse se faire en bonne intelligence, en concorde et dans le calme pour que nos plus jeunes et nos moins jeunes puissent visiter les bâtiments, en profiter», a indiqué le Président de la République.
Selon lui, «ceux qui manifestent sont aussi attachés à ce que leur propre famille et leurs concitoyens puissent pleinement profiter de ces Journées du patrimoine».
Important dispositif de sécurité
Entre-temps, le préfet de police Didier Lallement a annoncé ce 20 septembre qu’un dispositif sécuritaire «identique à celui du 1er mai» serait mis en œuvre à Paris, avec le déploiement notamment de 7.500 membres des forces de l'ordre.
«Nous serons en nombre suffisant […] et très en capacité d'arrêter des initiatives à visée destructrice», a-t-il indiqué lors d'un point de presse à la veille de manifestations contre la réforme des retraites et pour le climat et d'appels au rassemblement de Gilets jaunes.
#Manifestations | Le préfet de Police a pris un arrêté concernant les manifestations du 20 et 21 septembre 2019 dans plusieurs secteurs de la Capitale.
— Préfecture de Police (@prefpolice) 19 septembre 2019
Consultez notre communiqué de presse et l'arrêté n°2019-00766 pour plus de précisions ➡ https://t.co/zIUnzUUUJi pic.twitter.com/6FGxTiYMO3
Outre les 7.500 membres des forces de l'ordre, des lanceurs d'eau et des blindés de la gendarmerie seront déployés samedi.
Lors du 44e samedi de mobilisation, des centaines de Gilets jaunes sont venus manifester samedi 14 septembre à Nantes, qui a été choisie comme épicentre et «point de rassemblement et de grogne». Les premiers affrontements ont éclaté peu après le départ du cortège et la police a eu recours au gaz lacrymogène.