Le stand de La république en marche (LREM) à la braderie de Lille a été la cible d' «insultes et de violences» samedi 31 août, au cours desquelles un militant a été blessé, ont indiqué des responsables du mouvement.
Indignée par les attaques gratuites et violentes qui ont écourté notre visite avec @StanGuerini sur les stands de @LaRemNord et des autres formations politiques Porte de Paris. Tout mon soutien et mes pensées pour les marcheurs agressés et merci aux forces de l'ordre. https://t.co/EsXZseON9U
— Violette Spillebout (@VSpillebout) August 31, 2019
Aux alentours de 18H00, Violette Spillebout, candidate LREM aux municipales de Lille, et Stanislas Guerini, délégué général du mouvement, se sont rendus sur le stand avec une délégation peu après l'inauguration du QG de campagne de la candidate.
«Une quinzaine de personnes, alcoolisées et agressives ont jeté des projectiles et de la bière sur le stand», a indiqué à l'AFP l'équipe de la candidate. «Nous avons appelé la police et nous ne sommes pas restés sur place», a-t-elle ajouté.
Selon la même source, il semble que ces violences «visaient le mouvement dans son ensemble plus que la candidate car le groupe avait déjà commencé à chahuter le stand dès le matin aux cris de “Macron démission”».
«J'apprends qu'il y a eu des violences contre des militants d'En Marche. C'est inacceptable et totalement contraire à l'esprit de notre ville», a écrit sur Twitter la maire (PS) de Lille, Martine Aubry.
les stands politiques doivent être respectés à la Braderie, comme tous les stands. Nous sommes dans une démocratie et en République. J’apprends qu’il y a eu des violences contre des militants d’En Marche. C’est inacceptable et totalement contraire à l’esprit de notre ville. 1/2
— Martine Aubry (@MartineAubry) August 31, 2019
Nous prendrons toutes les dispositions demain, si En Marche le souhaite, pour que leur présence puisse être assurée dans les meilleures conditions. 2/2
— Martine Aubry (@MartineAubry) August 31, 2019
Gigantesque vide-grenier annuel, la braderie de Lille, la plus grande d'Europe, accueille également des stands de mouvements, partis politiques et associations. Comme le rappelle l'AFP, ces dernières semaines, au moins une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti ont été murés, tagués ou vandalisés, suscitant une condamnation de l'ensemble de la classe politique.