Ce jeudi 22 août, une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies a lieu après que les États-Unis ont annoncé entamer la conception et le déploiement de missiles de moyenne portée. L’initiative provenait de Moscou et Pékin.
Auparavant, Ryan McCarthy, secrétaire américain de l’Armée par intérim, a déclaré que les États-Unis envisageaient de mettre au point un missile hypersonique, dont la portée avait été précédemment interdite par le traité FNI. Ce document, qui interdisait les missiles d’une portée entre 500 et 5.500 kilomètres, a expiré le 2 août.
Le test des USA
Les militaires américains ont mené le 18 août un tir d’essai d’un nouveau missile conventionnel basé au sol d’une portée supérieure à 500 km, interdit par le Traité sur les armes nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Plus tard, le département de la Défense a précisé qu'il s'agissait d'une version du Tomahawk.
Le Traité FNI n’est plus en vigueur suite au retrait des États-Unis
Les armes ayant une portée entre 500 et 5.000 km étaient interdites par le Traité sur les armes nucléaires à portée intermédiaire (FNI) de 1987, un instrument clé de contrôle des armements à l’époque de la Guerre froide.
En février, les États-Unis ont annoncé leur retrait du FNI, accusant la Russie de posséder des missiles interdits par ce Traité. Moscou a rejeté les accusations et appelé à mener des inspections pour vérifier la conformité de son système aux modalités du FNI, mais son invitation n’a pas trouvé de réponse.
Le 1er août, soit six mois après l’annonce faite par les États-Unis, le Traité FNI a de fait expiré.