Au cours d'un entretien téléphonique avec Hassan Rohani qui a duré plus d'une heure, Emmanuel Macron a exprimé «sa forte préoccupation face au risque d'un nouvel affaiblissement de l'accord nucléaire de 2015 et les conséquences qui s'en suivraient nécessairement», annonce la Présidence française.
«Le Président de la République s’est entendu avec son homologue iranien pour explorer d’ici au 15 juillet les conditions d’une reprise du dialogue entre toutes les parties», indique le communiqué de l'Élysée.
Toujours selon l'Élysée, Emmanuel Macron «poursuivra ses consultations, avec les autorités iraniennes et les partenaires internationaux concernés, pour que s'engage la nécessaire désescalade des tensions», notamment entre Téhéran et Washington.
Rappelons que le 28 juin à Vienne lors d’une réunion concernant l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien, l’Iran a confirmé en présence des grandes puissances encore tenantes de l'accord (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) son intention de rester en son sein.
Le 8 mai dernier, Donald Trump avait annoncé que Washington se retirait de l'accord conclu entre l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie et l'Iran, et avait restauré les sanctions anti-iraniennes et les sanctions contre les entreprises qui faisaient des affaires avec Téhéran.
Les autres membres de l'accord iranien se sont prononcés contre cette décision de Washington et ont confirmé leur respect du texte.