Une équipe internationale d’archéologues et de géologues qui a étudié les peintures rupestres d’une grotte de Turquie, en a conclu que nos ancêtres avaient immortalisé une éruption du volcan appelé de nos jours Çakallar, relate Live Science.
Two independent dating approaches suggest that the Çakallar volcanic eruption (present-day Turkey) was witnessed by Homo sapiens during the Bronze Age, 4,700 years ago and 245,000 years later than originally reported. pic.twitter.com/6TNalw1Yq6
— Ticia Verveer (@ticiaverveer) May 30, 2019
Does a #RockPainting discovered at #Kula UNESCO Geopark in #Turkey illustrate the eruption of the #Çakallar volcano during the #BronzeAge (thus re-dating the Kula ashlayer #footprints previously associated with #Neanderthals)?https://t.co/WEwQ8DOJg4 via @ArchaeoNewsNet pic.twitter.com/ssJY7xfGwE
— Jens Notroff (@jens2go) June 2, 2019
L’illustration ainsi que les empreintes de mains ont été découvertes en 2008. Cependant, jusqu'ici leur âge était mal défini. Le dessin est daté de la même période que les traces humaines retrouvées tout près dans les roches volcaniques.
Les scientifiques ont d’abord pensé que l’âge des peintures rupestres était de 245.000 ans. Néanmoins, les nouvelles méthodes ont démontré que les traces avaient été laissées il y a environ 4.700 ans, et de ce fait, elles appartenaient non à des Néandertaliens, mais à des hommes modernes.
Cette découverte a obligé à vérifier les conclusions en ce qui concerne les dessins trouvés dans la grotte et les empreintes des mains. L'équipe de scientifiques turcs et australiens en est arrivée à la conclusion que les traces avaient été laissées par des gens fuyant l'éruption du volcan.
Ils avançaient d'ouest en est. À côté des empreintes d’origine humaine, les chercheurs ont découvert celles de loups, de chiens ou de coyotes, sans réussir à identifier plus précisément les animaux. D’après les relevés, les personnes sont restées sur place pendant un long moment, en s'appuyant sur des cannes.
«Nos observations confirment que les traces montrent une direction d'ouest en est vers Çakallar. Cela peut indiquer un hiatus bref après des dépôts de cendres volantes qui a été assez long pour que des humains s’approchent du volcan après son éruption initiale», ont indiqué les chercheurs.
D’après les scientifiques, ces individus ont fui les cendres et la lave, et ensuite ont fait un petit arrêt dans la grotte où ils ont immortalisé ce phénomène naturel, dont ils avaient été les témoins.