Une mobilisation pour défendre l'avortement rassemblant personnalités du septième art et anonymes a eu lieu le 18 mai après-midi au Festival de Cannes, où a été présenté un documentaire sur l'élan brisé des Argentines en 2018 réclamant le droit à l'IVG.
La lutte pour le droit à l'avortement s'est incrustée sur le #TapisRouge de #Cannes2019 avec des militantes argentines, du @leplanning et de la @Fondationfemmes à l'occasion du documentaire de #JuanSolanas @quesealeypelic1 #AbortoLegal @lecese @HCEfh pic.twitter.com/6Gh8WrcZWj
— Le Planning Familial (@leplanning) 18. Mai 2019
L'équipe du film de Juan Solanas et des militantes des droits des femmes ont gravi les marches du Palais des festivals, un foulard vert à la main, l'emblème de la lutte pour la légalisation de l'avortement qui a embrasé l'Argentine en 2018.
#cannes2019 presentación de #QueSeaLey de Juan Solanas una peli sobre el debate por el #abortolegal en Argentina pic.twitter.com/5VdXnVgWiv
— Victoria Tesoriero 💚 (@VickyTesoriero) 18. Mai 2019
Elles ont également brandi une banderole en espagnol réclamant le droit à l'avortement «sûr et gratuit». Une de ces manifestantes était entièrement parée de vert, avec une robe sur laquelle était brodé «Légalisation. Avortement».
Le cinéaste Pedro Almodovar et l'actrice Penelope Cruz ont également apporté leur soutien au mouvement, arborant le fameux foulard vert, quelques heures avant cette mobilisation, selon des photos publiées par Le Planning familial et la Fondation des femmes sur les réseaux sociaux.
El mundo lo pide #AbortoLegal pic.twitter.com/mc1LtcKLqG
— QUEEN C 🌌 (@ContiRubelt1) 19. Mai 2019
Pour son film «Que sea ley» (Une loi, vite!), l'Argentin Juan Solanas a parcouru pendant huit mois l'Argentine pour recueillir des témoignages dans les provinces les plus éloignées de la capitale.
#RedSteps QUE SEA LEY (LET IT BE LAW) by Juan Solanas ✨
— Festival de Cannes (@Festival_Cannes) 18. Mai 2019
La montée des marches de QUE SEA LEY de Juan Solanas ✨#Cannes2019 #SpecialScreenings #AbortoLegal pic.twitter.com/67PdecXzuo
Les mobilisations féministes dans les rues de Buenos Aires ont pris en 2017 et 2018 une ampleur inédite, avec comme apogée les rassemblements devant le Parlement, pendant l'examen du projet de loi par les deux chambres. Au final, il a été adopté par la Chambre des députés, mais rejeté par le Sénat.
Cannes verde.
— Queridas (@queridasok) 18. Mai 2019
La sala está lista. #Cannes2019#Abortolegal pic.twitter.com/fSZy7hMSvC