La chef de l'IGPN a annoncé ce jeudi 16 mai que l'enquête administrative lancée en lien avec l'arrestation de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie en décembre 2018 n'a pas révélé de faute de la part de la police.
Il n'y a «pas eu de comportements déviants de la part des policiers», a ajouté Brigitte Jullien, chef de l'IGPN, auditionnée par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, rappelant «le contexte très, très violent à l'époque».
151 lycéens ont été interpellés le 6 décembre 2018 devant le lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie. 122 d’entre eux ont été placés en garde à vue pour «participation à un attroupement armé». Les lycéens ont été contraints de rester à genoux, les mains derrière la tête, pendant plus d’une heure alors que des policiers filmaient la scène. Les vidéos ont choqué l’opinion publique.
Cette interpellation a eu lieu après que deux voitures ont été incendiées et que des heurts ont eu lieu avec la police.